dimanche 8 avril 2018

Ready Player One

Sortie : 28 mars 2018
Durée : 2h 20min
Réalisateur : Steven Spielberg
Genres : SF, Action


Le pitch :


En 2045, pour fuir un monde rongé par les problèmes, les hommes se réfugient dans un monde virtuel, l'Oasis, où ils peuvent tout faire (ou presque) et être qui ils veulent à travers leur avatar.

La mort de James Halliday, le créateur de l'Oasis, déclenche une quête virtuelle dont le gagnant héritera de l'immense fortune de Halliday, et deviendra le nouveau propriétaire de l'Oasis.

Wade Watts, orphelin de 18 ans, se lance comme bien d'autres dans cette quête, via son avatar Parzival. En plus des obstacles virtuels, il devra composer avec l'entreprise numéro 2 de la réalité virtuelle, IOI (Innovative Online Industries), qui compte bien prendre possession de son concurrent.

Heureusement, Wade/Parzival ne sera pas seul dans cette quête.

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :



Adapté du roman Player One d’Ernest Cline, ce film aborde différentes thématiques. Je n’affirmerai pas qu’elles sont mieux ou moins bien développées que dans le livre, pour la simple raison que je ne l’ai pas lu.

Le film débute par des plans de la banlieue de Colombus. Une banlieue qui est en fait un bidonville version 2.0, nommé « Les piles » en VF. Pourquoi un bidonville ? Les caractéristiques sont là : des déchets entassés dans tous les coins, de la saleté, une forte densité de population, un apparent manque d’hygiène de la plupart des habitants. Et pourquoi 2.0, me direz-vous ? Parce qu’il n’est pas question de murs en bois, de toits en tôles. Non, ici, on a des containers et des échafaudages en acier, et un étalage des structures aussi bien vertical qu’horizontal.

En suivant Wade Watts dans ce dédale, nous apercevons le quotidien des habitants, presque tous équipés d’un casque de VR (Réalité Virtuelle)  et plongés dans un autre monde, cherchant à échapper à leur existence misérable.

Au milieu d’un empilement de voitures, Wade rejoint sa cachette, une camionnette dans laquelle tout son matériel de VR est installé : casque, tapis de cours multidirectionnel, harnais de suspension, etc.

Sans plus attendre, nous basculons dans le monde virtuel, l’Oasis, qui nous est présentée du point de vue de Wade, ou plutôt de son avatar Parzival. Cet Oasis est un condensé de mondes du jeu vidéo et du cinéma…Tout au long du film, dès que Parzival est dans l’Oasis, nous pouvons dénicher à l’écran des références à la culture « geek ».

Comme je l’ai dit plus haut, le film tourne autour d’une quête. La quête d’un easter-egg, objet qui donnera la possession de L’Oasis à celui qui le trouvera. Pour récupérer cet objet, il faut d’abord être en possession de trois clés, récompenses de défis alambiqués, comme l’explique l’avatar de feu James Halliday, une sorte de Gandalf.

Le premier de ces défis est une course opposant les joueurs et leurs voitures de légende, qui devront venir à bout du parcours, ses obstacles, son Tyrannosaure et d’un King Kong bien décidé à ne laisser personne passer la ligne d’arrivée.

Cette première partie présentation de l’univers/du héros et de objectifs/course/réussite du défi est pour moi la meilleure (et de loin) du film. L’histoire est clairement posée, et commence bien. Sans compter que la scène de la course est tout simplement éblouissante.

La réalisation ne faiblira pas dans la suite de Ready Player One, se montrant à la hauteur de ce qui nous est promis dès le début. Seule incohérence que j’ai relevée : les gens marchant en pleine rue, plongés dans l’Oasis via leur casque de VR, au risque de traverser la route et de se faire renverser, alors que Wade Watts, les joueurs d’IOI et d’autres utilisent un équipement de suspension et de déplacement.

Avec les multiples références à la culture des années 80, on pourrait regretter que l’opposition passé/présent et les arguments en faveurs de l’un ou l’autre n’est pas été développé. Ou que la confrontation réalité virtuelle/réalité n’ai été que peu exploitée. Mais que l’on ne s’y trompe pas : Ready Player One est un blockbuster, non un film d’auteur. Ces débats sont une toile de font, mais non le cœur du film.

Le scénario et les personnages sont à mon avis les points faibles du film, avec des facilités, des stéréotypes ou des réactions étonnantes.
Comme par hasard, Wade vit à Colombus, comme les quatre autres joueurs avec qui il s’allie. Et comme par hasard aussi, c’est dans cette ville qu’est le siège d’IOI, l’entreprise antagoniste.
Avec cette entreprise, l’opposition multinationale/individu est brièvement explorée, le film se centrant essentiellement sur le directeur d’IOI, Nolan Sorrento (et son avatar de Superman ?).
Dès que Parzival récupère la première clé, IOI fond sur lui, proposant d’abord la méthode douce. Suite au refus de l’intéressé, c’est la méthode forte qui est employée, avec des conséquences dramatiques, dont Wade se remet étonnement bien. Trop bien, même.
Avec des personnages principaux blancs, il fallait bien que le film se conforme aux « quotas raciaux des blockbusters ». Entre un personnage afro-américain à forte carrure et un autre asiatique pratiquant les arts martiaux, nous sommes servis !

Heureusement, ces défauts n’occultent pas le reste, dont une bande son très prenante et entraînante.

Même s’il n’égale pas les chefs-d’œuvre de son réalisateur, Ready Player One reste un film original, par l’univers qu’il propose. Nous avons déjà eu au cinéma des réalités virtuelles et des réalités superposées, mais le traitement qu’il est en fait ici est assez inédit.

Enfin, je vais aborder la question des références, et l’interrogation que certains pourraient se poser : puis-je regarder Ready Player One si je n’ai que peux de références geek ?
La réponse est « oui ». Que vous n’identifiez pas les bâtiments, les avatars ou les véhicules ne vous empêchera pas de suivre l’histoire, même si vous pourrez vous sentir un peu perdu dans la quête de la 2ème clé, qui plonge dans l’univers d’un film d’horreur bien connu. Je parle en connaissance de cause, car peu fan des films d’horreur, je n’ai pas vu le film en question.



J'ai ainsi bien aimé le film. Les 2h20 sont passées toutes seules. Un bon moment à passer, en famille ou avec des amis.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 3.5 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :


Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?


mardi 20 mars 2018

Justice League

Sortie : 15 novembre 2017
Durée : 2h
Réalisateur : Zack Snyder
Genres : SF, Action, Super-héros


Le pitch :


Avec la mort de Superman, le monde se sent perdu et abandonné. Batman a retrouvé foi en l’humanité et souhaite la protéger. 

Et il y a du travail, car des créatures se nourrissant de peur apparaissent un peu partout dans le monde.

Sachant qu’il n’est pas de taille, il contacte Wonder Woman pour former une ligue de super-héros. Il tente également de recruter Aquaman, tandis que Wonder Woman approche Cyborg, mais ceux-là sont plutôt réticents, contrairement à Flash, qui accepte avec enthousiasme.

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Le scénario est très simple. Trop simple, même pour un film de super-héros.

Nous commençons avec un Batman qui a oublié de prendre sa retraite : trop massif, des mouvements très lents, il se repose uniquement sur ses gadgets. Comme il le dira lui-même à Flash, son super-pouvoir est d’être riche. La période ninja est bien derrière lui. Un papy qui fait du karaté serait plus efficace !

Pour en revenir à l’histoire, Batman appréhende un voyou, et s’en sert comme appât pour un monstre dimensionnel qui se nourrit de peur. Comme ce n’est pas la première fois qu’il a maille à partir avec une créature de ce type, il comprend que quelque-chose de plus grand se prépare, et décide de créer cette fameuse ligue.

C’est l’occasion pour le film de nous montrer Wonder Woman en action, sauvant des gens d’un groupe de terroristes kamikazes. Cette scène a pour unique but d’exposer les capacités de l’amazone. Celle-ci se joint à Batman lorsqu’elle voit un feu d’alerte briller dans le vieux temple des amazones, en Grèce.

Mais au fait, pourquoi un feu brûle-t-il tout seul à cet endroit ? J’ai effectivement sauté un passage, qui présente le méchant, Steppenwolf, et ses motivations. Il vit pour la conquête. Son objectif actuel est la réunion de trois boîtes pour récréer sa « mère ». C’est un méchant terriblement inintéressant.
Il attaque l’île des Amazones avec ses créatures mangeuses de peur.
Au terme d’un combat et d’une course-poursuite, il parvient à s’emparer de la boîte gardée par les Amazones (ou d’un cube, selon de point de vue. Coucou Marvel).
Pour prévenir Wonder Woman, la reine des Amazones tire une flèche magique, qui se fiche sur le parvis d’un temple.

Du côté de la ligue, Batman échoue à recruter Aquaman, qui a aussi le droit a sa scène de présentation.
Wonder Woman n’a pas plus de chance avec Cyborg.
Au contraire, Flash rejoint la bande avec enthousiasme, même s’il ignore comment il va aider.

Pendant ce temps, SteppenWolf ne reste pas inactif, et s’empare de la boîte gardée par les Atlantes. Il ne lui manque plus que la boîte des hommes.
C’est à Star Labs qu’il la trouve.
Fruit des expérimentations de son père, chercheur à Star Labs, Cyborg décide se joindre à la ligue. Celle-ci engage son premier combat contre les méchants (Attention où tu mets les pieds, Flash).

Steppenwolf a le dessus, malgré l’arrivée en renfort d’Aquaman. Cependant, il échoue à s’emparer de la dernière boîte.

La ligue comprend qu’elle ne fait pas le poids, que Steppenwolf va revenir, et qu’elle a besoin du champion des héros : Superman. Ils décident de le ressusciter.


Je n’irai pas plus loin, pour ne pas tout dévoiler.

J’ai trouvé le scénario faiblard, se cantonnant à un schéma manichéen. Il y a des choix critiquables et des incohérences avec le DC Universe.

Comme incohérence, je pense à la résurrection de Superman. La ligue n’aurait pas dû avoir à le sauver, étant donné qu’à la fin de Batman vs Superman, la terre sous laquelle il est enterré tremble. Il aurait dû finir par « se réveiller » tout seul, revigoré par les rayons du Soleil (lentement, je l’admets : il est tout de même enterré).

La scène de présentation (en quatrième vitesse) de Wonder Woman n’apporte rien : elle a déjà été introduite dans son propre film.
Celle d’Aquaman est visuellement excellente, mais elle avait plus sa place comme bande annonce pour le film Aquaman. C’est d’ailleurs certainement à cause de ce film à venir que la scène est  rapide et le personnage peu présenté.
Quant à Flash, il n’a droit à aucune scène de présentation.
C’est ainsi Cyborg qui tire son épingle du jeu du côté des scènes d’introduction. Son passé et ses capacités nous sont exposées.

Du côté des scènes d’action, outre Batman, Flash est décevant, passant son temps à tomber.

La réalisation connaît des hauts et des bas, avec un déluge d’effets spéciaux, parfois mal gérés (je ne m’appesantirai pas sur une certaine moustache).

Question originalité, nous repasserons. On trouve mieux du côté des dessins animés.


Seul point qui tire vers le haut : la musique. Même si elle n’est pas exceptionnelle et qu’on l’oublie rapidement une fois le film terminée, elle est dynamique et stimulante quand il faut.


J'avoue ne pas avoir accroché à Justice League. Si vous avez mieux à faire, je vous conseille de passer votre chemin.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 2.5 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :


Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?


vendredi 9 mars 2018

Thor : Ragnarok

Sortie : 25 octobre 2017
Durée : 2h 11min
Réalisateur : Taika Waititi
Genres : SF, Action, Super-héros


Le pitch :


Thor n’a plus son marteau. Hela, sa sœur aînée dont il ignorait l’existence, l’a détruit. Et pour couronner le tout, alors qu’il combat Hela pour protéger Asgard, il se retrouve projeté aux confins de l’univers. Pour rejoindre Asgard, il va devoir combattre dans l’arène de gladiateurs de la planète Sakaar. Et son adversaire n’est autre que Hulk.

Mon tableau d'évaluation :


-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Dès la scène d’ouverture, le ton est donné : ce film Thor ne sera pas comme les précédents, il sera coloré, brillant et exubérant.

Le scénario tient en quelques mots : Thor doit retourner à Asgard et vaincre Hela. Je ne vais pas le détailler beaucoup plus, pour vous laisser des choses à découvrir lors de votre visionnage.

Nous découvrons un Thor complètement différent de celui des autres films du Marvel Cinematic Universe : rigolard, il passe son temps à balancer des vannes. Certaines font sourire, mais l’humour est surabondant et parfois malvenu. Aurai-je manqué une étique « comédie » ?
Non, c’est plutôt l’étiquette qui a été oubliée. Car Thor n’est pas le seul personnage à trop tirer sur la corde « humour ».

Puisque j’en suis aux personnages, je vous apprends que Loki rejoint les Avengers. Pardon, les Revengers. Le Loki machiavélique des premiers Marvel a disparu. Nous avons là un personnage prévisible (comme Thor le prouve à plusieurs moments) qui fait partie du camp des gentils.

Hulk et Bruce Banner ont également perdu de leur superbe : Hulk joue à la balle, et Banner est un incapable complet, alors que Thor se met à discuter trous de ver et vaisseaux spatiaux !

Hela est une méchante suffisante. Je trouve son personnage insuffisamment développé. Quant à son acolyte qui passe son temps à retourner sa veste, il fait pitié à voir. Et tout comme la Valkyrie, il est très prévisible.
Heureusement, le Grand Maître de Jeff Goldblum est impeccable.

Mais il n’y a pas que des points négatifs, heureusement. La réalisation a fait du bon travail, avec des décors complexes, des effets spéciaux maîtrisés, des ralentis bien sympathiques et des combats appréciables, mais si lors des combats de masse, j’ai pu apercevoir des guerriers qui attendaient gentiment leur tour pour attaquer.

Je ne dois pas oublier la bande-son, en parfaite symbiose avec les couleurs et l’esprit qui a été donné au film. Ces incursions dans l’électro ont donné du rythme et de la vitalité à certaines scènes.


En conclusion, ce Thor a été customisé façon Gardiens de la Galaxie. Pour moi, c’est bien simple, c’est un hors-série.

J’ai passé un bon moment devant Thor : Ragnarok, mais vous recommande de déposer votre cerveau avant de le visionner.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 3 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :



Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?


dimanche 4 mars 2018

Articles à venir

Bonjour à tous,

Quelques semaines de creux depuis les derniers articles, mais de panique, les suivants arrivent !

Au programme : Thor Ragnarok le 9 mars, puis Justice League le 21 mars, pour leurs sorties en DVD/Blu-ray.
Et peut-être d'autres sur la même période...

Que le soleil brille pour vous !

samedi 17 février 2018

Beyond (saison 1)

Sortie : 2 janvier 2017
Durée : 10 épisodes de 42 min
Réalisateur : Adam Nussdorf (créateur de la série)
Genres : SF, Drame, Fantastique


Le pitch :


A 25 ans, Holden Matthews se réveille d’un coma de 12 ans. Il se découvre doté de pouvoirs surnaturels.

Tout en faisant de son mieux pour s’acclimater aux changements survenus sur Terre durant son coma, Holden cherche comprendre d’où ces pouvoirs proviennent, d’autant que son esprit semble avoir vécu pendant 12 ans dans un autre monde.

Il devra aussi faire face à une mystérieuse organisation, très intéressée par ses pouvoirs.

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Dès le départ, la série commence sur une première incohérence : Holden se réveille de son coma avec un corps d’athlète. Pourtant, la série se passe en 2017 (de nos jours, en tout cas) et l’hôpital où il était alité est tout à fait normal, nullement équipé de technologie permettant de maintenir en forme un corps sans esprit aux commandes.
Même si, comme nous l’apprenons rapidement, son esprit a vécu dans un autre monde, le « Domaine », il n’y a absolument aucune raison pour cet état physique.
Mais pour le moment, à son réveil, il ne garde aucun souvenir de ce monde, à part des rêves présentés comme des flashs qui l’angoissent.

Holden retrouve sa famille : sa mère, son père et son petit frère Luke. Il fait de son mieux pour intégrer le monde, lui l’ayant laissé en 2005. Là aussi, ça coince : Holden se comporte comme un crétin au cerveau ramollo, agissant encore plus niaisement que l’enfant de 12 ans qu’il était avant son coma. Sans doute la série veut-elle nous montrer un côté ado chez lui...auquel cas, nous pouvons crier à l’incohérence. Holden est amnésique, ce sont ses souvenirs qui lui font défaut. Il est censé avoir mûri dans le Domaine.
Si ce comportement n’est pas dû à une erreur dans le scénario, il reste deux possibilités : l’acteur joue comme un pied, ou il est mal dirigé. Et franchement, je penche pour les deux en même temps.

Holden va retrouver son meilleur ami, et se faire prendre à parti avec lui par une organisation intéressée par son retour à la vie. Alors que les agresseurs menacent de tuer son ami, Holden frappe le sol du poing et déchaîne des pouvoirs...télékinésistes ou de maîtrise de l’élément terre. A ce stade, c’est encore incertain.
Au cours de la série, il sera fait mention de maîtrise des éléments, mais jamais de télékinésie. Pourtant, il y a certaines choses qu’Holden n’a pu réaliser avec la maîtrise des éléments. Je pense ici au vol plané qu’il fait faire à une voiture.

Vous l’aurez compris, la série enchaîne les incohérences.

Et malheureusement, ce n’est pas tout : on enchaîne les stéréotypes et les clichés des séries typiquement américaines. Il y en a tellement que je ne réussi même pas à en isoler un pour vous le citer.

Vous pensez que j’ai suffisamment tapé sur Beyond ? Hé bien, sachez que je n’ai pas terminé !

Le personnage principal est insupportable de mièvrerie et débilité. C’est bien simple, c’est le pire personnage. Si les réalisateurs (oui, c’est une série américaine, avec un réalisateur qui change selon les épisodes) ont demandé à l’acteur de jouer le désorienté crétin, c’est une chose. Cependant, cela n’excuse pas la prestation catastrophique  de l’acteur.
Les développements des personnages secondaires peut également porter à critique : j’ai eu l’impression que le personnage de Luke (le frère), qui me donnait de bons espoirs au début, a été gâché.

Si en plus des mauvaises notes que j’attribue à Beyond, je suis aussi virulent, c’est parce que la série avait du potentiel : le monde parallèle du Domaine est sous-exploité, on aurait aimé en voir et savoir plus. Pour 12 ans de vie, on n’a droit qu’à trop peu de flash-backs à l'horizon largement large, avec beaucoup de flou. C’est pour cela que je me suis accroché, visionnant tout la saison.

Le seul point sur lequel je n’ai rien dit est la musique : tout simplement parce que je ne l’ai pas remarquée.

J’ai donc été déçu et vous déconseille cette série.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 2 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :


Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?